La douce valle sagrada
Pisac est un très mignon petit village coincè dans la vallèe sacrèe, entre le rio Urubamba et les terrasses incas a flanc de montagnes. Dès notre arrivèe on se lance dans l'ascension des terrasses pour atteindre la citadelle de Pisac. Une ville incas perchèe sur un pic rocheux. Le paysage nous fait penser aux chateaux cathares. La montèe est raide mais une fois la-haut on est espamtè! Lucas bave devant la maconnerie inca (encore!). On deambule dans le fameux mercado artesanal de Pisac où des tas de bus de cusco arrive dans la matinèe avec leurs horde de touristes plein de dollars. Le commerce et la negociation sont très durs ici! Une autre particularitè de ce village est d'attirè tous les europèens en recherche de vibrations et de spiritualitè : Luna, une francaise, nous a meme "vibratoirement" parlè de l'eau de Pisac. L'hotel est un havre de paix, plein de hippies, et avec un petit chien tout moche de 2 mois!! On mange très bien a Pisac : un chouette resto british et un four a bois immense dans lequel ils font cuire des empanadas delicieux! On prend notre temps pour rejoindre Urubamba et de profiter de nos dernieres heures dans ce paisible petit village.
Urubamba est plus grande, sans attraits touristiques, sans ruines incas. On deniche un petit hotel, ècarté du centre, dans un petit chemin en terre. Un papi nous reçoit alors qu'il est en train de cueillir les poires dans ces arbres : l'hotel de "Los Perales" (poiriers). La gentillesse et la simplicitè du professeur Paulino nous plait tout de suite, on oublie meme de demander le prix des chambres... on s'installe! On est trop bien : une petite chambre calme, un jardin très remplis, des oiseaux, un mignon petit chien (encore!), des colibris, des cuyes (cochons d'inde) et des jus de fruits maisons bio! On goutte aux tomate des arboles, ou dulce tomate (tomate d'arbre sucrèe) que on nous sert en dessert. On prend le petit-dej avec Pierre et Loica (deux frances) avec qui on va visiter les terrasses de Moray. On demande d'etre servi a 7h30 mais on decolle qu'a 9h tellement le petit-dej est copieux et bon : pains, confitures et jus maison, et la terrible recette de panqueque-banane-miel (poules et abeilles du jardin), c'est fabuleux! Les terrasses circulaires de Moray sont impressionnantes par leurs tailles. Les incas les utilisaient comme laboratoires agricoles (psychologique) où ils creaient des ecosystemes differents sur chaques niveaux de terrasses.
On enchaine dans la matinèe avec la visite des Salineras. Après une heure de descente en plein milieu de rien on tombe sur un paysage très surprenant. Un creux de vallèe rempli de petites piscines d'eau salèe blanches, vertes, marrons. Le sel en sechant sur le rebord des cannaux et des piscines prend des formes aleatoires et très etonnantes. On dirait les photos vue du ciel de Yan Arthus Bertrand mais sous nos pieds. On redescend a pieds jusqu'au rio Urubamba pour rentrer en Combis. Le lendemain une tentative d'aller a Chinchero, ou on arrive sous la pluie dans une brume epaisse, nous decourage un peu et on retourne vite dans notre petit cocon d'hotel. Les deux nuits dans le petit paradis d'Urubamba nous permettent de nous ressourcer et prendre des forces pour la suite...
Le 19 Janvier, on arrive dans la petite bourgade d'Ollantaytambo, le point de depart des Treks et des trains pour le Machu Picchu. Encore un village qui vit en fonction des arrivèe et depart des bus touristiques. Les ruines d'Ollantaytambo sont magnifiques, etendues et très bien restaurèes : on y reste un moment a bronzer sur une des nombreuses terrasses incas du site. On se tente la balade qui amène aux ruines de l'autre coté de la ville : on grimpe pas mal mais la vue est splendide! On attend le coucher de soleil perché la-haut... Encore une fois, l'hotel est super calé, avec cour interieure et coursives en bois et des petis chats. On y dort très bien mais peu parce qu'on se lève a 5h pour prendre le train jusqu'á Aguas Calientes, le village au pied du Machu Picchu.
On est le 21 Janvier, demain c'est le Machu Picchu!!! Lucas est excité comme une puce et on croise les doigts pour ne pas avoir la pluie, comme aujourd'hui...