Arequipa et le Cañon del Colca

Publié le par Moit-Moit

Le depart de Paracas, plus difficile que ça en a l'air. Les fêtes, pas de connections directes pour Arequipa, les bus bondés,... on choisit une petite compagnie de bus pas chère, ça rime avec galère. "Sanchez" c'est sont nom. Impossible de savoir s'il y a des toilettes, des arrêts, combien de temps. Après 1h30 de retard, nos places étaient prises, heureusement qu'il y avait de la place au fond, le bus s'est arrété toute la nuit, les gens ralaient parce qu'ils ne retrouvaient pas leur bagages dans la soute, une chaleur,... 12h30 de bus c'est le pire qu'on est fait.
Heureusement Arequipa en vaut le déplacement.

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Arequipa est la 2e plus grande ville du pays. Trés dynamique, propres, mais beaucoup moins authentique. On l'appelle la ville blanche parce qu'elle est en grande partie construite en roche volcanique blanche. Il y a beaucoup a visiter, les nombreuses eglises et les batiments coloniaux aux cours interieures sublimes sont partout. La plaza de armas est surement la plus belle et la plus vivante que l'on est vu jusqu'á lá. On y reste deux jours le temps d'organiser notre excursion au cañon del Colca. On visite le musée Santory, oú sont exposés les objets, reliques, de Juanita, une momie congelée trouvée dans un cratère d'un volcan. Elle est conservé dans une sorte de congelateur transparent a -50 C. On croise par hasard Amélie et Rudy, qui féte son anniversaire. On l'améne á notre patisserie préférée (on est déjà des habitués) et on finit la soirée á discuter de leur vie paisible en Haute-Saone, de nos projets et nos envies de vie. Le lendemain, départ pour Cabanaconde, au milieu du cañon del Colca.

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6h de bus nous attendent. On sort d'Arequipa en traversant les bidonvilles, "la ciudad de dios",et on contourne les sommets sur la route qui passe tout prés de la reserve de Salinas y de Aguas blancas. Le paysage est encore une fois insolite : une pampa a perte de vue, en fond des sommets enneigés et des alpagas, vigognes, moutons et vaches en premier plan.

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On passe dans un "village" qui ressemble plus á une aire d'autoroute, perdue au milieu de rien. La seule raison d'être de cette endroit sont les bus touristiques pour le cañon et ceux qui partent vers Puno et Cusco. Une dame passe dans les bus pour vendre son chicharon d'Alpaga et ses gelatinas. Pour rejoindre le cañon on franchit un col à 4800m. On attend les effets du mal des montagnes, au final tout le monde dans le bus s'endort alors que le bord de la route devient tout blanc.On fait une halte à Chivay située à 3600m : halte tellement brève que des passagers courent  pour rattrapper le bus déjá parti. La route qui relie Chivay á Cabanaconde suit le bord Sud du Cañon. La petite route de terre traverse les villages, des tunnels,...elle est vraiment petite. Le paysage passe d'une vallée cultivée en terrasses à un cañon oú on aperçoit tout au fond le rio Colca qui le creuse.

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On arrive plus tôt que prévu à Cabanaconde et décidons de partir directement pour une balade de 2h30 vers l"oasis", une zone de verdure au fond du cañon ou´sont installés 3 hotels rustiques autour de piscines naturelles.  Deux chiens nous adoptent au village et nous servent de guides. On les apelle Puno et Cusco (original!), nos deux dernieres étapes du voyage. La descente s'avère plus difficile que prévu : 1100m de denivelé ça fait mal aux molets! On croise quelques formations géologiques étranges dont le doigt qui montre le ciel( et les imbéciles regardent le doigt...). Cusco nous abandonne en route pour d'autres français qui remontent au village.  On passe une nuit en bas. On rencontre des français, étudiant au Mexique, au bord de la piscine, dont Maeva, étudiante en biologie, née á Rennes. Le diner est servi á la bougie et la soirée se termine lorsque la derniére s'éteint. Puno nous rejoint dans notre bungalow pour dormir au pied du lit...

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Le lendemain matin, (à 12h30 en fait), on se lance dans la remontée aprés un petit-dej-panqueque. C'est trop dur! On s'arrête toutes les 15 min. Les nuages nous rattrappent : on les voit remonte le long de la montagne. Bientôt on sentira le froid et les goutellettes d'eau. La pluie arrive et nous suivra sur les 2h de marche qui nous reste.

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On arrive trempés et exténués au PachaMama qui nous sauve la vie avec son eau chaude, son four à pain, ses trois épaisseurs de couvertures. On fête le dernier jour de l'année avec la famille qui tient l'hotel. On se couche tôt aprés un pisco sour et du Bob Marley. On se fait réveiller à Minuit par les petards et feux d'artifices.

Le 1er Janvier 2012 au matin, on cherche un bus pour poursuivre notre visite du cañon. Les bus publiques ne travaillent pas, seuls les touristiques passent au villages, mais les places sont à négocier et chéres. Par chance on arrive à squatter le premier bus qui part : Lucas est à l'avant avec les guides et Maeva avec les bagages. On s'arréte au Cruz del condor, 3 minutes oú on aperçoit 5 condors (efficace!) sachant qu'on peut attendre des heures avant d'en voir 1. Le bus s'arréte aussi dans toutes les petits villages oú attendent des attrape-touristes : Maéva se fait séduire par un papi et son aguila andino (Magnifique Aigle!).

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On descend à Yanque pour suivre le chemin qui mène á Chivay à pied. La vallée est verdoyante, les terrasses incas magnifiques et innombrables. On entend le tonnerre dans la montagne...au bout d'une heure, la pluie nous tombe dessus jusqu'á ce qu'on atteigne Coporaque oú on chope un collectivos pour Chivay.  On est en été ce qui signifie qu'il fait plus chaud mais qu'il pleut tous les soirs : c'est la saison des pluies.

Encore une fois la douche chaude de l'hotel nous fait beaucoup de bien. Lucas s'offre un véritable bonnet en Baby Alpaga et on passe la soirée devant la suite des Indiana Jones (3, 4, 5) dans notre chambre sous les couettes.

Le lendemain matin, on se lève tôt pour nager 2h dans les eaux chaudes des Baños termales de Chivay. Une gamine, Elisabet, demande à Maéva de lui apprendre à nager. Son frére, Luis Angel, joue avec Lucas sous l'oeil attentif de leur mère.  Sortis des bains, on saute dans le bus pour Arequipa.

Encore un jour dans cette ville, à visiter les casas coloniales, le marché, l'artisanat et gouter d'autres gateaux de notre patisserie préférée.

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 Demain départ pour Puno, le lac TitiCaca (CaCa!) et ses îles flottantes.

Publié dans Arequipa

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T
Slt bro' ! Bon Annif sur la cordière !<br /> Apparemment vous profitez à fond ! C'est génial de suivre votre aventure comme un hebdo qu'on attend avec impatience du fond de notre campagne ! Continuez à vous faire plaisir ! Profitez ! Profitez<br /> ! Profitez ! Ça vous fera des souvenirs à vie !<br /> On se revoit bientôt pour la version longue de cette page de votre histoire !<br /> Bisous de St Mich !<br /> ++
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M
Joyeux Noël!<br /> Bonne Année!<br /> Bonne galette des rois!<br /> Joyeuses Pâques!<br /> (C'est bon il y a le compte...)<br /> Là le lac Titicaca je VEUX des photos mais genre beaucoup!<br /> Profitez bien Papi et Mamie! Vous nous manquez!<br /> Plein de bisous =)<br /> <br /> P.S.: La transformation de robin en karadoc se concrétise grâce aux 2 superbes jambons qu'il a eu à noël (Pas sûr qu'il en reste quand vous rentrerai... Robin aime bien le prendre au lit)
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J
trop cool arequipa hein? le colca enorme !!!<br /> et titicaca vous allez adorez.<br /> <br /> ps : punto ca vo pas le cou<br /> <br /> bisou
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Y
Les photos sont magnifiques, bravo les photographes! La vitesse de vos déplacements c'est sans doute pour évité d'adopter un chien, un singe, un aigle... ou de vous faire adopter?
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B
Quel joli bleu je vais voir éric pour peindre la maison comme cela,aux Adjots ca fera peut etre euh!euh je ne trouve pas le mot exact
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